lundi 3 septembre 2007

Petit poème en passant...


Voilà, histoire de dire que je ne suis pas qu'un indécrotable blaireau qui déblatère des conneries à longueur de temps, je vais dévoiler un peu de ma face "sensible" au travers de ce poème. Quoi de mieux qu'un poème lorsqu'on parle de sensibilité? C'est sans prétention, mais ça exprime ce qui peut se passer dans ma tête parfois. Des douleurs éphémères pour certaines (ce qu'exprime ce poème par exemple), d'autres plus tenaces, souvent. Ma prose est ainsi faite, la plupart du temps: habitée par des sentiments négatifs, la désillusion, le renoncement et autres joyeusetés de ce genre. Le bonheur, à mon sens, est beaucoup plus difficile à écrire. Ce poème n'a pas de titre, il est pour ainsi dire anonyme, tout comme la personne dont il traite. Plus que pour tout autre article sur ce blog (du moins pour le moment), j'aimerai avoir les critiques positives comme négatives des gens qui l'auront lu si possible... Merci d'avance.



Dussé-je patienter
Durant mille éternités
Que je n’eu point capté
L’ombre d’un seul regard volé

Fasciné, puis révolté
Tour à tour, des sentiments mêlés
En moi viennent se heurter

Ces yeux cachent l’ignorance
De mon tourment, de ma souffrance
D’un songe chargé d’espérance
De la foi en une possible alliance

Mais cette passion, inaltérable et cruelle
Sans cesse susurre, comme une ritournelle
Qu’elle n’est pas mienne, et que je ne suis pas
à elle].