Et paf ! Ca à fait des chocapic !
Hello ! Voilà, aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de quelque chose qui nous arrive à tous un jour ou l’autre, le matin après une nuit de sommeil sans doute pas assez réparatrice pour que vous récupériez pleinement vos fonctions intellectuelles. Vous allez dans votre cuisine, sortez votre boite de chocapic et commencez à engloutir les dites céréales d’un air hébété, tout en lisant l’histoire ou les jeux stupides qui se trouvent au verso de la boite.
Bien ; Voilà à présent ce qui m’est arrivé ce matin. Je me trouvais dans la situation décrite juste au dessus, à lire d’un air crétin ce foutu paquet de céréales (d’ailleurs, se peut-il que l’on ai l’air intelligent en lisant une boite de céréales, le matin, pas rasé, décoiffé, des crottes dans les yeux et des chocapic plein la bouche ? Pas sûr…). Puis je me suis souvenu des histoires que l’odieuse firme Nestlé débitait à nos chères têtes blondes, dès l’heure du petit déjeuner, il y a de ça quelque années déjà. En résumé ça donnait un baratin du genre : « Un jour, une tornade a éclaté et elle a fait tomber un grand silo de chocolat liquide sur un champ de blé et Paf ! Ca a fait des chocapic ! » ; Ben voyons. Il serait plus juste (et bien plus amusant) de dire aux enfants la véritable histoire de leurs délicieuses céréales… C’est partant de ce principe que mon cerveau malade à élaboré une histoire que j’aimerai voir au dos des paquets de chocapic, et qui donnerait en substance ceci : « Sait-tu comment tes chocapic se retrouvent dans ton bol de lait tous les matins ? C’est très simple ! Suis chocapiste, il va tout t’expliquer ! » .
Bon je m’explique, dans ma vision des choses, l’histoire est illustrée façon bd comme c’était le cas pour leurs histoires ; en outre, Pico ne s’appelle plus Pico mais chocapiste, vous allez comprendre pourquoi par la suite, si ce n’est pas déjà fait. Donc c’est chocapiste qui nous conte l’histoire, c’est parti : « Tout d’abord, on récolte les fèves de cacao qui donneront à tes chocapic sont bon goût de chocolat. Pour cela, on exploite des paysans guatémaltèques qui se brisent l’échine pour 10 quetzals par jour, l’équivalent d’un de nos euros environ. Mais rassure toi, ils ne sont pas les seuls : les petits africains sont eux aussi réduits en esclavage pour que tu puisses déguster tes chocapic tous les matins ». Sur quoi chocapiste, plus enjoué que jamais, enchaîne : « puis les fèves de cacao sont envoyés par charter dans les pays riches en direction des usines, ou des ouvriers payés au smic se chargeront de les associer aux céréales afin de donner vie à tes céréales préférées. Les céréales ont été préalablement cultivées par des paysans pauvres eux aussi et malades à forces de se nourrir d’OGM pour survivre à la pression des grands groupes commerciaux. Mais pas d’inquiétude, ils feraient n’importe quoi pour que tu n’aies pas à te priver de tes chocapic ! ». « Ensuite, on ajoute des sucres et des graisses saturées, pour te donner l’énergie nécessaire à ta matinée ; enfin, les céréales sont empaquetées et expédiées dans les grandes enseignes où elles seront revendues cinq à sept fois plus cher que le coût total de leur production ». Et voilà ! L’histoire se terminerait ainsi, avec l’illustration du pote blond de chocapiste ravi de déguster un bon bol de chocapic, et une petite phrase qui dirait : « A bientôt pour de nouvelles aventures avec chocapiste, le chien capitaliste ! ».
J’espère que ce texte vous aura fait sourire ; Si ce n’est pas le cas, peut-être que ça vous aura au moins donné envie de vous interroger sur le parcours de vos céréales avant qu’elles ne tombent dans votre bol de lait en faisant « plif », « plouf ». Je vous conseille de visiter ce lien très intéressant (bon ok ça ne concerne que les céréales aux chocolat mais bon, c’est toujours ça de pris : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cacao ).
Hello ! Voilà, aujourd’hui j’ai décidé de vous parler de quelque chose qui nous arrive à tous un jour ou l’autre, le matin après une nuit de sommeil sans doute pas assez réparatrice pour que vous récupériez pleinement vos fonctions intellectuelles. Vous allez dans votre cuisine, sortez votre boite de chocapic et commencez à engloutir les dites céréales d’un air hébété, tout en lisant l’histoire ou les jeux stupides qui se trouvent au verso de la boite.
Bien ; Voilà à présent ce qui m’est arrivé ce matin. Je me trouvais dans la situation décrite juste au dessus, à lire d’un air crétin ce foutu paquet de céréales (d’ailleurs, se peut-il que l’on ai l’air intelligent en lisant une boite de céréales, le matin, pas rasé, décoiffé, des crottes dans les yeux et des chocapic plein la bouche ? Pas sûr…). Puis je me suis souvenu des histoires que l’odieuse firme Nestlé débitait à nos chères têtes blondes, dès l’heure du petit déjeuner, il y a de ça quelque années déjà. En résumé ça donnait un baratin du genre : « Un jour, une tornade a éclaté et elle a fait tomber un grand silo de chocolat liquide sur un champ de blé et Paf ! Ca a fait des chocapic ! » ; Ben voyons. Il serait plus juste (et bien plus amusant) de dire aux enfants la véritable histoire de leurs délicieuses céréales… C’est partant de ce principe que mon cerveau malade à élaboré une histoire que j’aimerai voir au dos des paquets de chocapic, et qui donnerait en substance ceci : « Sait-tu comment tes chocapic se retrouvent dans ton bol de lait tous les matins ? C’est très simple ! Suis chocapiste, il va tout t’expliquer ! » .
Bon je m’explique, dans ma vision des choses, l’histoire est illustrée façon bd comme c’était le cas pour leurs histoires ; en outre, Pico ne s’appelle plus Pico mais chocapiste, vous allez comprendre pourquoi par la suite, si ce n’est pas déjà fait. Donc c’est chocapiste qui nous conte l’histoire, c’est parti : « Tout d’abord, on récolte les fèves de cacao qui donneront à tes chocapic sont bon goût de chocolat. Pour cela, on exploite des paysans guatémaltèques qui se brisent l’échine pour 10 quetzals par jour, l’équivalent d’un de nos euros environ. Mais rassure toi, ils ne sont pas les seuls : les petits africains sont eux aussi réduits en esclavage pour que tu puisses déguster tes chocapic tous les matins ». Sur quoi chocapiste, plus enjoué que jamais, enchaîne : « puis les fèves de cacao sont envoyés par charter dans les pays riches en direction des usines, ou des ouvriers payés au smic se chargeront de les associer aux céréales afin de donner vie à tes céréales préférées. Les céréales ont été préalablement cultivées par des paysans pauvres eux aussi et malades à forces de se nourrir d’OGM pour survivre à la pression des grands groupes commerciaux. Mais pas d’inquiétude, ils feraient n’importe quoi pour que tu n’aies pas à te priver de tes chocapic ! ». « Ensuite, on ajoute des sucres et des graisses saturées, pour te donner l’énergie nécessaire à ta matinée ; enfin, les céréales sont empaquetées et expédiées dans les grandes enseignes où elles seront revendues cinq à sept fois plus cher que le coût total de leur production ». Et voilà ! L’histoire se terminerait ainsi, avec l’illustration du pote blond de chocapiste ravi de déguster un bon bol de chocapic, et une petite phrase qui dirait : « A bientôt pour de nouvelles aventures avec chocapiste, le chien capitaliste ! ».
J’espère que ce texte vous aura fait sourire ; Si ce n’est pas le cas, peut-être que ça vous aura au moins donné envie de vous interroger sur le parcours de vos céréales avant qu’elles ne tombent dans votre bol de lait en faisant « plif », « plouf ». Je vous conseille de visiter ce lien très intéressant (bon ok ça ne concerne que les céréales aux chocolat mais bon, c’est toujours ça de pris : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cacao ).